
Durant l’été 2014, nos efforts se sont focalisé sur la poursuite de l’analyse des sols d’occupation et des amoncellements de blocs et des coulées de blocailles qui séparent la partie supérieure du massif dunaire de la partie inférieure. Ceux-ci illustrent d’important épisodes d’éboulements de blocs de schiste de la partie supérieure de la falaise traduisant les pulsions froides et humides de la fin du dernier interglaciaire où le gel peut s’exprimer. Entre ces phases des individus se sont installés. En témoignent, des vestiges lithiques et de faune consommée, la présence de foyers et d’empreintes humaines.



Ainsi, deux ensembles s’individualisent, séparés par un puissant éboulis.
L’ensemble supérieur comporte trois sols (D3.1 à D3.3) correspondant à des aires de travaux de boucherie qui présentent globalement le même type de structuration de l’espace comportant des enclumes en pierre, de nombreuses plaques de schiste, apportées sur la dune et posées au sol, des postes de débitage d’éclats (amas) destinés à la production de supports d’outils, des foyers et des aires de piétinement de Néandertaliens.


Sous l’éboulis, dans l’ensemble inférieur, la faune apparaît moins bien conservée. Le mobilier lithique, en quartz et en silex s’individualise par une production laminaire et lamellaire obtenue par débitage semi-tournant et tournant, comme dans l’abri TR 67, fouillé par F. Scuvée. Le complexe D3.4 a livré de nombreuses empreintes de pieds.
