En 2016, l’accent a été mis sur la chronologie des occupations et l’impact de la mise en place des différents épisodes d’éboulements de la partie supérieure de la falaise de schiste, en lien avec les conditions climatiques de l’époque.

Si les fouilles menées depuis 2012 avaient permis la mise au jour de plusieurs niveaux d’occupation superposés « fossilisés » par des accumulations de sable éolien, constitués de petits niveaux organiques : sols de dune dégradés et nappages de sable-boueux sur lesquels les néandertaliens ont évolué et laissé les témoignages de leurs activités, la limite orientale des aires investies n’avait pas été atteinte. Aussi, les sols impactés par le piétinement des néandertaliens ne permettait pas de conduire une étude exhaustive des aires de travail, de piétinement et de circulation en bordure du bourrelet dunaire et de l’éboulis. Ce dernier participe à la structuration de la dépression d’arrière dune dans laquelle sont revenus périodiquement les paléolithiques.
Par ailleurs, la nécessité d’élargir notre « fenêtre » d’observation a été motivée par l’engagement d’une thèse portant sur les empreintes de pas de néandertaliens conservées dans les 5 niveaux d’occupation investigués. Ce sont actuellement plus de 180 empreintes qui ont été retenues sur plus de 250 traces reconnues depuis 2012. Les 3 sols supérieurs (D3.1 à D3.3) apparaissent moins bien documentés que les deux complexes inférieurs (complexes D3.4 et D3.5). Cela tient, en partie, à la nature différente des sols.




